Brian Lowrey and Fabienne Toupin (eds), Studies in Linguistic Variation and Change: From Old to Middle English, Cambridge Scholars, 2015. This book comprises a series of studies by a number of scholars working on what might broadly be termed the “medieval” period of the history of English, focusing on Old English, Middle English, and the relatively less well-documented period of transition from the former to the latter. The volume brings together contributions not only from a variety of fields, ranging from semantics and syntax to prosody and phonology, but also from different theoretical standpoints, in order to improve the reader’s understanding of the rapid changes that affect the language at this time. The collection of papers here should be of interest to all scholars and students working on Old or Middle English, as well as to students of historical linguistics in general, given that many of the processes and methodological parameters described here will prove to be directly applicable to the study of other periods and of other languages.
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Amélie Junqua et Céline Mansanti (dir.), "Roman graphique : transferts, correspondances, échos", RRCA 5 (2015). Tout à la fois texte et dessin, ressortissant de la culture populaire et de la littérature introspective, le roman graphique est une œuvre hybride, qui ne se laisse pas facilement définir. Impossible d’identifier le roman graphique à un format. Les romans graphiques ne sont pas tous d’épais ouvrages brochés, et l’on peut lire de nombreuses œuvres qui appartiennent clairement à cette catégorie dans des formats plus divers (sérialisé, comme Dykes to Watch out for d’Alison Bechdel, de 1987 à 2008, ou publié en tome comme les romans graphiques Sandman de Neil Gaiman, de 1989 à 1996). On ne peut non plus définir le roman graphique en fonction de la part d’expressivité du texte et du degré d’illustration des images : le roman graphique comme la bande dessinée se détachent du livre illustré par une intégration réciproque des deux media. Le critère fiction/non-fiction est tout aussi défaillant. Les romans graphiques mêlent autant les genres que la fiction et la réalité (comédie, fantasy, fiction historique, fiction réaliste ou encore fantastique).
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Camille Fort, « Jeu d’enfant ou devoir de lecture ? Traduire la littérature de jeunesse » in Mohammed Jadir et Jean-René Ladmiral, dir.,
L’Expérience de traduire, Paris : Honoré Champion, 112-22.
Une traduction, c’est un texte traduit d’une langue dans une autre. Mais avant d’en arriver là, la traduction a d’abord été l’acte de traduire. C’est le fruit d’un travail qui présente de multiples aspects, que différencient la personne du traducteur, mais aussi le type de texte traduit, le rapport à l’auteur du texte original et à l’époque où il a été écrit, le public auquel la traduction est destinée, etc. L’expérience de traduire – est donc elle-même multiple et riche de toute cette diversité. Mais le plus souvent elle reste dans l’ombre, comme le traducteur lui-même. Et pourtant c’est une expérience que quasiment tout le monde a eu l’occasion de faire, à un titre ou à un autre : qui n’a jamais traduit une ligne ? Le présent volume entend mettre en lumière les multiples facettes de cette pratique de l’écriture traduisante : qu’il s’agisse de traduction littéraire, de traduction philosophique ou de la traduction des Textes sacrés, de traduction technique ou, plus généralement, de traduction professionnelle, etc. Á quoi il convient d’ajouter cette forme de « traduction orale » que constitue le travail de l’interprète. Sans oublier que la traduction est aussi un exercice pédagogique très généralement pratiqué dans la plupart des institutions d’enseignement. Ainsi l’expérience de traduire est-elle en outre celle d’un voyage entre les cultures. Mais c’est aussi l’occasion de réfléchir concrètement sur la nature du langage et sur le fonctionnement original des langues différentes que parlent les hommes. Pour prendre la mesure de toutes ces richesses que recèle l’expérience de traduire, il convenait d’adopter plusieurs points de vue différents et de faire entendre la polyphonie des voix des divers auteurs que réunit le présent volume.
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Clarisse Godard-Desmarest, « L’architecture suburbaine d’Édimbourg au début du XVIIIe siècle » in Marie Mianowski, Sylvie Nail et Pierre Carboni, dir., La Nature citadine en France et au Royaume-Uni: Concevoir, Vivre, Représenter, PUR, 37-52.
Par-delà la posture consistant à figer l’opposition entre deux lectures opposées de la nature, l’une mesurable et quantitative, l’autre plus sensible, il s’agit ici d’affirmer que rien de ce qui se dit, ni ce qui se vit aujourd’hui ne peut se comprendre sans relire et réfléchir à la relation entre les hommes et la nature au 18e siècle et depuis. Pour ce faire, le regard porte ici vers la France et les îles britanniques, parce que les visions et les pratiques du paysage de ces pays voisins sont à la fois parallèles et distinctes.
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Trevor Harris,
« A Place to Speak the ‘Language of Heaven’? Patagonia as a Land of Broken Welsh Promise », in Andrekos Varnava (ed.), Imperial Expectations and Realities: El Dorados, utopias and dystopias, Studies in Imperialism, Manchester University Press, 2015, 125-43.
This volume explores how imperial powers established and expanded their empires through decisions that were often based on exaggerated expectations and wishful thinking, rather than on reasoned and scientific policies. It explores these exaggerations through the concepts of El Dorado, utopias and dystopias - undertakings based on irrational perceived values - in case studies from across the sixteenth to the twentieth centuries, and incorporates imperial traditions including Scottish, British, French, German, Italian and American. Various colonial spaces are considered, from the Mediterranean, Middle East, Africa, Australia, Asia and the Americas, and in doing so, the contributors offer new insights into the nature of imperialism and colonial settlement.
Commander l'ouvrage Marianne Kac-Vergne, « Les westerns contemporains à l’épreuve de la diversité », in Gilles Menegaldo et Lauric Guillaud, dir., Le Western et les mythes de l’Ouest, Rennes : PUR, 2015, 347-67.
Un sujet aussi ample que le western requiert une constellation d’approches, que ce soit dans le domaine de la littérature, des arts plastiques et visuels, de la musique et de la civilisation nord-américaine. Il s’agit aussi de revisiter les figures mythiques tels Bas de Cuir, Daniel Boone, Jesse James, Billy the Kid, Calamity Jane, Buffalo Bill, et d’autres figures du genre : le cow-boy, l’éclaireur, le shérif, le pionnier, le héros solitaire, la femme fatale.
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